J’ai répondu à une série de question sur les super-pouvoirs de la Nature, le thème de l’année de la version digitale du Festival Salamandre.
J’ai répondu à une série de question sur les super-pouvoirs de la Nature, le thème de l’année de la version digitale du Festival Salamandre.
L’édition 2020 du Festival du Film de Nature de Namur en Belgique vient de se terminer et le verdict du concours photo est dévoilé. Une nouvelle fois la sélection est de qualité et je suis heureux d’y figurer dans la catégorie “paysage” avec une image réalisée en Croatie.

Cette année est peu propice pour les événements publics et le festival organisé annuellement à Morges par La Salamandre ne déroge pas aux restrictions sanitaires. Cette année, c’est donc une édition digitale que proposent les organisateurs.
Du 23 au 25 octobre, retrouvez plein d’activités gratuites en ligne : conférences, films, contes…
https://www.festival-salamandre.org

L’Epipogon sans feuille (Epipogium aphyllum) est une orchidée des sous-bois plutôt rare. En photographie, elle présente plusieurs difficultés, la première c’est qu’elle se trouve dans des sous-bois très denses et donc sombres; la lumière y est faible même en pleine journée. Ensuite, le milieu est souvent jonché de branches mortes inesthétiques, ce qui demande à bien gérer la profondeur de champ alors que la plante, de par sa forme peu lisible nécessiterait un diaphragme un peu fermé. C’est pourquoi nous avons passé la journée à la mise en valeur de cette petite merveille afin d’obtenir des résultats intéressants.
© Sandra Ruchat
Outre les cours et les stages que j’encadre, mon activité reste basée sur mes images. Issues de mes dernières prises de vue, j’ai mis en ligne deux nouvelles galeries sur mon site personnel. La première est consacrée à mes images de nature sur fond blanc, la seconde quant à elle propose des images sur fond noir :
Toutes mes images sont obtenues naturellement sans manipulation des animaux, seules quelques images de plantes cueillies dans une pelouse publique durant la période de confinement ont été réalisées en intérieur. D’ailleurs plusieurs d’entre elles ont été réalisées durant les stages aux côtés des participants. Les photos de ces galeries sont disponibles à la vente en tirages fineArt numérotés limités à 5 exemplaires. Le tirage est encadré en caisse américaine couleur bois naturel clair, il est signé par mes soins et livré avec son certificat d’authenticité Hahnemühle. Tarifs sur demande.

Double actualité pour moi dans le nouveau numéro tout fraîchement sorti du magazine Nat’images. Une de mes images y est en effet publiée parmi les lauréats du concours organisé par le festival Lorraine Photonature [voir article]. En outre, je signe une partie du portfolio La photo nature au jardin, dévoilant comment j’ai continuer à faire de la photo pendant les mesures de confinement liées au Covid-19. Si le numéro du magazine est dors-et-déjà disponible aux abonnés, il ne devrait tarder dans les kiosques.

Normalement, du 15 au 17 mai, doit avoir lieu à Hauteville-Lompnes, la nouvelle édition du Festival Nature Ain. Si l’événement est compromis par les mesures sanitaires imposées par le covid-19, le jury vient de dévoiler la sélection de photos retenues pour le concours. Cette année encore, deux de mes images y figurent pour mon plus grand plaisir. Les deux ont été faites à l’occasion d’un de mes stages, la première dans la catégorie « macro » est une Amanite tue-mouche photographiée par une journée pluvieuse en Suisse, la seconde dans la catégorie « paysage » vient d’Islande où nous avions passé une partie de la nuit à chercher des cadrages originaux.
Les concours photo intéressent souvent car ils sont l’occasion de se mesurer aux autres et d’avoir un regard externe sur ses images. Le gain n’est souvent pas la motivation, il s’agit plutôt d’une reconnaissance, certes relative. Les concours ne sont pas une finalité en soi et ne sont pas non plus une quelconque vérité quant à la qualité des images jugées. Pour la 2ème fois, j’ai été nommé « Jury of Peers » du concours russe Golden Turtle http://wncontest.ru/en/photo/ et j’ai donc eu la tâche de pré-sélectionner les images qui seront soumises au jury final. C’est une mission difficile à plusieurs titres. En premier lieu, il faut visionner des milliers d’images (6635 en l’occurrence) parmi lesquelles la plupart sont sans intérêt. Quand vous participez à des concours, posez-vous les questions suivantes : ma photo est-elle originale ? ma photo est-elle techniquement réussie ? ma photo répond-elle au cahier des charges de règlement du concours ? Une photo qui retient l’attention du jury parmi plusieurs milieu se doit de présenter le sujet sous un angle différent ce qu’on a déjà vu des milliers de fois. Ensuite pour être retenue, elle doit être techniquement réussie (cadrage, mise au point, exposition…) et ne pas avoir été retouché au delà de ce que le règlement autorise. Et enfin pour gagner, elle doit véhiculer une émotion. C’est là que ça se complique car la sensibilité de chaque jury sera différente et le choix forcément subjectif. Pour le Golden Turtle, je n’ai trouvé que 249 images qui répondaient à mes critères de sélection parmi lesquelles seules une trentaine m’ont particulièrement plu. C’est là que la mission devient à nouveau difficile car, il est compliqué d’établir un classement et de mettre sur un même plan des photos aux sujets tellement différents les uns des autres, mais ça, ça sera le travail du jury final…

Tempête de neige dans le Parc National de Plitvice – 3ème place de la catégorie “Paysage” au Golden Turtle XIII en 2019
La semaine dernière je publiais une de mes photos retenue dans la sélection finale du Festival Lorraine Photonature 2020 (lien). Les finalistes devaient être annoncés lors de la remise des prix fin mars, toutefois, en raison du COVID-19, le festival doit maintenir ses portes closes. C’est navrant pour l’événement mais nécessaire pour la santé publique. De ce fait, les résultats sont tombés plus tôt que prévus…
C’est donc avec une immense joie teintée de regrets que j’ai découvert que ma photo sélectionnée remportait le 1er prix de la catégorie “mammifères”. A noté que je remporte ce prix pour la 2ème année consécutive et que je suis primé pour la 3ème fois consécutive dans ce concours, puisqu’en 2018 je remportais déjà le 1er prix de la catégorie “paysages”. Je remercie vivement le jury et les organisateurs du festival et leur souhaite bon courage pour la suite à donner à l’événement dès que la situation sanitaire sera revenue à la normale.
Ci-dessous les autres images primées du concours, bravo à tous :
1er Prix « Flore »

1er Prix « Macro et autres animaux »
1er Prix « oiseaux »

1er Prix « paysages »

1er Prix « Jeunes/Étudiants »

Le jury du concours du 5° festival Lorraine Photonature c’est réuni afin de désigner les 5 finalistes de chaque catégorie du concours organisé chaque année. J’ai le plaisir de figurer parmi les lauréats de la catégorie « mammifères » aux côtés d’autres images remarquables que vous pourrez découvrir prochainement sur le site du festival, en même temps que le palmarès qui sera dévoilé fin mars. Il s’agit d’une photo de Renard roux dans la neige extraite d’une série que j’ai réalisé pendant un stage que j’encadrais en Norvège.
https://lorrainephotonature.jimdofree.com
Renard roux dans la neige, Norvège
David sera votre formateur pour l’ensemble des cours et stages. Photographe professionnel depuis des années, il collabore avec plusieurs agences photo internationales et son travail a été de nombreuses fois primé à travers le monde. Expert naturaliste, ses domaines de prédilections sont tant les animaux que la flore ou les paysages. David pratique également la photo de portrait ou d’intérieur.
Publications : Terre Sauvage, Nat’images, La Salamandre, Image & Nature…
Récompenses : Grand Prix Natura l’œil (2018), Grand Prix à Ménigoute (2012), Grand Prix à Namur (2010), 1er Prix au Golden Turtle en Russie (2013), 2ème prix HIPA de Dubaï (2012), Aves (2021), FIO Extremadura (2024), Montier (2020), Aves (2022)…
Site internet : www.davidgreyo.com
