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Samedi dernier, j’accompagnais un stage individuel à la rencontre des chamois. L’occasion pour la participante de tester la photographie animalière au Canon 500mm f/4 IS USM II que je lui ai prêté pour l’occasion et de décrypter les comportements de rut des ongulés. Si la journée fût riche en images animalières, nous avons également exploité d’autres possibilités d’images.
J’ai répondu à une série de question sur les super-pouvoirs de la Nature, le thème de l’année de la version digitale du Festival Salamandre.
Samedi nous étions en Valais pour saisir les couleurs automnales et nous avons été gâtés…
Des avancées peu nombreuses et peu innovantes…
Encore une fois, rien de nouveau du côté de Lightroom, un zoom modifié avec des raccourcis clavier mais qui n’apporte rien au simple clic de souris que nous pouvions faire depuis longtemps. Dans le module de développement, l’onglet « Virage partiel » est remplacé par « Color Grading« , une approche plus fine du virage des couleurs, une fonction que j’utilise très peu en dehors du rendu sépia pour les noir-et-blancs. L’approche est différente, plus complexe mais n’apporte rien de plus au rendu final. La dernière nouveauté concerne la prise de vue en mode connecté de certains appareils Canon, mais ce module est moins complet que l’application Canon qui peut être installé sur votre ordinateur…
L’édition 2020 du Festival du Film de Nature de Namur en Belgique vient de se terminer et le verdict du concours photo est dévoilé. Une nouvelle fois la sélection est de qualité et je suis heureux d’y figurer dans la catégorie “paysage” avec une image réalisée en Croatie.
La photographie et les oiseaux prenaient une place importante dans ta vie. Moments de ressourcement, échappatoires bienfaiteurs, ils étaient nécessaires à ton équilibre. Je garde en pensées nos nombreux moments partagés à t’aider à atteindre ton but et à peaufiner tes images. Tu étais arrivée à des résultats qui te réjouissaient et des photos que parfois j’enviais. Catherine, en ta mémoire, je partage un de tes oiseaux préférés.
Cette année est peu propice pour les événements publics et le festival organisé annuellement à Morges par La Salamandre ne déroge pas aux restrictions sanitaires. Cette année, c’est donc une édition digitale que proposent les organisateurs.
Du 23 au 25 octobre, retrouvez plein d’activités gratuites en ligne : conférences, films, contes…
https://www.festival-salamandre.org
Il y a des jours qui ne se passent pas comme on l’avait imaginé, pour le stage matinal au sommet de la Dôle, nous rêvions d’une lumière dorée, d’un soleil filtrant à travers les nuages et d’une température encore douce. La journée a été tout autre avec des nuages, du brouillard et un froid quasi hivernal. La photographie de nature c’est avant tout savoir s’adapter aux conditions météo et aux aléas. Plutôt que de passer du temps à chercher des insectes, nous avons donc plutôt tenté notre chance avec les chamois. Au final nous avons et des conditions superbes pour les saisir en toute discrétion.
Cette semaine je guidais un groupe à la recherche des Mantes religieuses. Nous en avons trouvé de nombreuses, autant des mâles que des femelles et avons pu exploiter différentes techniques pour les photographier.
Il reste des place pour la prochaine session du samedi 5 septembre.
L’Epipogon sans feuille (Epipogium aphyllum) est une orchidée des sous-bois plutôt rare. En photographie, elle présente plusieurs difficultés, la première c’est qu’elle se trouve dans des sous-bois très denses et donc sombres; la lumière y est faible même en pleine journée. Ensuite, le milieu est souvent jonché de branches mortes inesthétiques, ce qui demande à bien gérer la profondeur de champ alors que la plante, de par sa forme peu lisible nécessiterait un diaphragme un peu fermé. C’est pourquoi nous avons passé la journée à la mise en valeur de cette petite merveille afin d’obtenir des résultats intéressants.
© Sandra Ruchat
David sera votre formateur pour l’ensemble des cours et stages. Photographe professionnel depuis des années, il collabore avec plusieurs agences photo internationales et son travail a été de nombreuses fois primé à travers le monde. Expert naturaliste, ses domaines de prédilections sont tant les animaux que la flore ou les paysages. David pratique également la photo de portrait ou d’intérieur.
Publications : Terre Sauvage, Nat’images, La Salamandre, Image & Nature…
Récompenses : Grand Prix Natura l’œil (2018), Grand Prix à Ménigoute (2012), Grand Prix à Namur (2010), 1er Prix au Golden Turtle en Russie (2013), 2ème prix HIPA de Dubaï (2012), Aves (2021), FIO Extremadura (2024), Montier (2020), Aves (2022)…
Site internet : www.davidgreyo.com
