
Programme complet : Festival Salamandre 2025
Samedi avait lieu le stage consacré aux Mantes religieuses. Cette année encore elles nous ont comblé puisque la première c’est offerte à nous à peine arrivés au bord du chemin puis quelques mètres plus loin nous allions en trouver une seconde. Au final nous auront pu voir et photographier plusieurs mâles et femelles. L’occasion de les différencier et d’en apprendre un peu plus sur ces insectes très particuliers et de s’exercer à des techniques de prise de vue créatives.
En prime nous avons aussi pu observer des Spiranthes d’automne, la dernière orchidée sauvage de la saison.



Mantes religieuses | Spiranthe d’automne – Valais, Suisse
Nous sommes nombreux à pratiquer la photo animalière et c’est a priori une bonne chose que de se reconnecter à la Nature. Mais ça entraine parfois une surenchère pour briller sur les réseaux sociaux et cumuler un maximum de « like« .
Cette quête de reconnaissance engendre des comportements irresponsables vis-à-vis de la Nature et trompeur pour le public. Une grenouille posée sur un bolet n’est pas une rencontre chanceuse « tellement mignonne », mais juste le résultat d’une manipulation dommageable pour une espèce protégée dont la peau recouverte de mucus risque de souffrir de cette prise en main. Le monde naturel n’est pas la vision que nous sert souvent Disney.
Le rôle des photographes animaliers pourrait justement aider le public à se reconnecter avec la beauté et la simplicité de la Nature. Le sujet porterait à sourire mais certains se déplacent avec une boîte de coccinelles prêtes à être disposées sur un sujet improbable, d’autres vont congeler des campagnols pour les mettre en scène à leur guise, réfrigérer des papillons pour les tenir tranquilles sur leur support, engluer des mantes à un fil pour qu’elles prennent des poses « marrantes ». Tous ces exemples sont malheureusement réels et la liste de tels posts sur les réseaux sociaux est longue et sans limite. Comme pour le recours à l’IA, ces exactions sont bien loin des discours affichés par leurs auteurs qui bernent un public méconnaissant.
Photographier la Nature c’est pour moi, apprendre à l’observer, la comprendre et la respecter. C’est partager des instants privilégiés, transmettre des valeurs, des émotions, réapprendre à se satisfaire de plaisirs simples. Le respect des sujets et de leur milieu n’est pas incompatible avec une approche créative et artistique et avec l’adhésion du public.
Pour mon worflow, j’utilise différents logiciels que je suis amené à présenter régulièrement lors de mes sessions de cours :

Mes cours individuels vous permettent aussi d’optimiser votre workflow, n’hésitez pas à me contacter.
Mi-juin j’accompagnais un groupe en Ecosse à la rencontre des oiseaux des falaises. Au programme les tant appréciés Macareux moine, mais aussi les Fou de Bassan, Guillemot de Troïl, Pingouin torda, Fulmar boréal, Mouette tridactyle etc. La météo assez clémente nous aura permis de bien profiter du séjour et de rapporter de nombreuses images.








Tout juste rentré de Norvège que déjà l’envie de retourner l’an prochain dans le Varanger se fait ressentir. Imaginez ces paysages du bout du monde refuges de milliers d’oiseaux. Ce sont plus de 70 espèces que nous côtoyons à cette période où le soleil ne se couche pas. Les Combattants variés nous dévoilent la diversité de leurs plumages, rennes, lièvres variables et renards en prime. Le seul souci de ce séjour sera de gérer les cartes mémoire pour y stocker les milliers de photos que vous réaliserez.
Alors, qui pour m’accompagner au mois de mai 2026 ? Plus d’informations : https://www.cours-photo.ch/voyages/varanger/








Mi-mai, j’accompagnais un groupe en Croatie pour un stage photo orienté principalement macrophotographie. Une bonne connaissance des lieux nous aura permis de croiser de nombreuses orchidées mais aussi de magnifiques papillons et libellules, l’occasion pour les participants de peaufiner l’utilisation de leur matériel photo. Une dernière place est encore disponible pour le séjour de 2026.








En stage hier dans le Valais à la recherche du Sabot de Vénus, l’orchidée la plus mythique de notre flore, nous avons également pu photographier d’autres espèces comme la Néottie nid d’oiseau ou l’Orchis militaire et s’exercer à différentes techniques photo.





A l’occasion de mon stage photo « En montant au Niremont », nous avons photographié plusieurs espèces d’orchidées sauvages, des fleurs de montagne puis, une fois sommet, nous avons profité de la vue sur le Moléson. Un stage mêlant donc macrophotographie et photographie de paysage.


Vue sur le Moléson depuis le Niremont, Suisse
Du 23 au 25 mai se déroulera le Festival Nature Ain avec cette année le très charismatique Mundiya Kepanga comme parrain. J’ai le plaisir pour cette nouvelle édition d’avoir une de mes images qui figurera à la sélection finale du concours photo et sera donc exposée au public. Il s’agit d’une photo réalisée en décembre lors du séjour que j’accompagnais à Madère et au cours duquel nous avons eu des lumières incroyables entre les ciels orageux.


Je parie que le séjour que je propose à Lanzarote en décembre nous réservera de telles surprises, à moins que vous ne préféreriez Madère ?
NEUF
OCCASION
David sera votre formateur pour l’ensemble des cours et stages. Photographe professionnel depuis des années, il collabore avec plusieurs agences photo internationales et son travail a été de nombreuses fois primé à travers le monde. Expert naturaliste, ses domaines de prédilections sont tant les animaux que la flore ou les paysages. David pratique également la photo de portrait ou d’intérieur.
Publications : Terre Sauvage, Nat’images, La Salamandre, Image & Nature…
Récompenses : Grand Prix Natura l’œil (2018), Grand Prix à Ménigoute (2012), Grand Prix à Namur (2010), 1er Prix au Golden Turtle en Russie (2013), 2ème prix HIPA de Dubaï (2012), Aves (2021), FIO Extremadura (2024), Montier (2020), Aves (2022)…
Site internet : www.davidgreyo.com
